• 35 ans de menuiserie intérieure technique
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Les dirigeants de l’entreprise de menuiserie Cofim ont présenté leurs projets de développement à l’occasion de la visite du député de la circonscription, Thomas Gassiloud. Ils espèrent une aide de l’État dans le cadre du plan de relance. Investir pour rester concurrentiel

L’entreprise de menuiserie Cofim est à la croisée des chemins. Installée dans la zone d’activités des Deux Vallées à Maison Blanche, l’entreprise réalise près de 10 millions de chiffre d’affaires par an avec cinquante salariés.

Spécialisée dans des productions sur mesure respectant la réglementation coupe-feu et offrant de hautes qualités phoniques, elle produit des panneaux et des cadres fabriqués à partir de bois massif. Ses produits sont vendus avec le procès-verbal des tests effectués en laboratoire. Ses clients vont des artisans menuisiers aux entreprises générales du bâtiment.

Valentin Carrelet et Idriss Kaced, respectivement gérant et responsable d’exploitation, ont présenté au député Thomas Gassilloud et au maire de Vaugneray, Daniel Jullien, le projet de développement de l’usine qu’ils ont appelé projet Everest.

Un projet de développement ambitieux

« Nous devons prendre un virage, c’est le moment car nos concurrents sont en train d’investir. Il s’agit d’un projet pour les dix ans à venir », a expliqué M. Carrelet aux élus. L’entreprise envisage de doubler quasiment sa surface de production en construisant un bâtiment de 2 500 m² sur une réserve foncière qui lui appartient. Une ligne très fortement automatisée sera créée sur la partie panneaux de la production. Les années précédentes, l’entreprise a déjà fortement automatisé ses lignes de production, intégrant de plus en plus les opérations, réduisant les interventions manuelles et augmentant la qualité et la sécurité de ses productions.

Une vingtaine d’emplois à la clé

La production, qui est réalisée en 2x8, est de plus en plus pilotée par informatique. Dans le nouveau bâtiment, elle pourra même être programmée à la demi-journée, les robots informés par des codes-barres réalisant toutes les opérations, jusqu’au tri et au rangement des produits par commande et par client. Pourtant, une vingtaine d’emplois vont être créés. D’une part, la production s’automatisant, des besoins se font sentir sur des postes plus qualifiés (maintenance, conducteurs de ligne, etc.). D’autre part, la hausse du chiffre d’affaires escomptée sera aussi génératrice d’emplois.

L’entreprise va déposer des dossiers de demande de prêts et de subventions dans le cadre du dispositif de Plan de relance de l’État. Elle espère inaugurer sa nouvelle ligne de production en janvier 2023.


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